Formation (et/ou diplôme) proposée au RNCP par le certificateur : Ministère du travail
NSF 2xx Domaines technico-professionnels de la production >
NSF 25x Mécanique, électricité, électronique >
NSF 251 Mécanique générale et de précision, usinage >
>
NSF 251r Contrôle essais, maintenance en mécanique >
L'horloger réalise l'entretien, le diagnostic et la réparation des montres présentant un dysfonctionnement.
Les montres sont divisées suivant leur technologie et leur prix en deux catégories :
les montres à faible prix de vente qui sont souvent techniquement moins élaborées ou avec des composants bas de gamme ;
les montres à fort prix de vente qui sont le plus souvent constitués de mouvements plus élaborés et plus qualitatifs.
Dans les premières, on rencontre principalement des montres à quartz, des montres mécaniques simples, automatiques. Dans la seconde catégorie, on retrouve des montres de marques avec des mouvements mécaniques automatiques, des mouvements à complications de type chronographe mécanique ou à quartz. Dans la gamme de prix supérieure, les montres sont plus souvent réparées que dans les gammes de prix inférieur où seul le mouvement est changé voire la montre elle-même.
L'horloger réalise :
l'identification de la montre ;
le diagnostic, l'identification des causes du ou des dysfonctionnements ;
le devis de réparation avec éventuellement la commande de pièces ;
la réparation comportant le démontage, nettoyage de toutes les pièces, le remplacement de celles défectueuses ;
l'assemblage et l'huilage selon les préconisations du fabriquant ;
le réglage et la mise au point des complications ;
l'avivage de la boîte et du bracelet ;
l'emboitage ;
la restitution au client.
Son intervention est cadrée par les procédures et règles en vigueur propres à l'entreprise dans laquelle il travaille ou propres aux marques horlogères sur lesquelles il est habilité à intervenir.
Il est responsable des choix techniques et des réglages qu'il effectue. Il travaille avec soin et propreté.
L'horloger exerce son emploi :
dans un atelier de réparation agréé par une ou plusieurs marques ;
dans le service après-vente d'une marque horlogère ;
dans une boutique d'Horlogerie Bijouterie ;
à son compte, en tant qu'artisan ;
dans un atelier de montage de montres neuves au sein d'une manufacture horlogère.
Il peut être « habilité » par une ou plusieurs marques d'horlogerie ce qui lui permet d'accéder à leurs documentations techniques et d'obtenir des pièces de rechange. Il doit périodiquement effectuer des stages ou participer à des réunions pour se tenir au courant des innovations dans les techniques de montage, de réparation, de contrôles.
Il travaille en général seul et de façon autonome. Ses tâches sont variées du fait de la diversité des appareils à réparer. L'emploi s'exerce principalement en position assise, devant un établi spécifique. Le milieu d'intervention est souvent éclairé artificiellement et la situation de travail nécessite une attention visuelle permanente. L'activité requiert très fréquemment l'utilisation d'une loupe et de petits outils spécifiques tels que : brucelles, tournevis ; ainsi que d'appareils de mesures et de contrôle. C'est un métier généralement sédentaire.
Suivant le contexte dans lequel il travaille, il peut être amené à être en contact direct avec la clientèle : informer un client sur un produit ou service horloger, réaliser et expliquer un devis de réparation.
[Se référer à la fiche source pour plus de détails]
Réaliste , Investigateur , Artistique , Social , Entreprenant , Conventionnel
Qu'est-ce que l'aide à l'orientation RIASEC et comment faire le test ?
*source Pôle Emploi
Vous trouverez des détails sur les soft-skills sur le site :
Soft-skills.info
Les compétences des candidats (VAE ou issus de la formation) sont évaluées par un jury au vu : b) d'un dossier faisant état des pratiques professionnelles du candidat ; c) des résultats des évaluations passées en cours de formation pour les candidats issus d'un parcours de formation.
Les compétences des candidats (VAE ou issus de la formation) sont évaluées par un jury au vu : b) d'un dossier faisant état des pratiques professionnelles du candidat ; c) des résultats des évaluations passées en cours de formation pour les candidats issus d'un parcours de formation.